Pour la seconde fois, la négociation salariale est reportée. Après la séance infructueuse du 29 février, la séance de négociation du 16 avril a été annulée !
Les organisations syndicales, dont FO jugeant cela inacceptable ont demandé :
- à être reçues d’urgence par le Directeur Général, Monsieur Thibaut GUILLUY
- une date non révocable pour la NAO à la date du 27 mai 2024 a été retenue
Demande a également été faite de revaloriser sans attendre les tickets restaurants, ce que la DG a accepté, avec effet au 1er avril 2024, leur montant passe à 11.97€.
FO salue cette décision qui répond à la demande portée par notre organisation syndicale les années antérieures.
De plus, le courrier intersyndical adressé au Ministre du travail, datant de mi-février, demandant à être entendus et reçus est resté jusqu’à ce jour sans retour, alors même que le Ministère est régulièrement relancé !
La liberté de négocier les salaires est un droit, France travail ne saurait s’y soustraire ! La puissance publique doit être la garante du respect des lois. Or, voudrait-elle en interdire le libre exercice ? Voudrait- elle réduire à peau de chagrin la revalorisation salariale ?
Pour FO, cette « confiscation » de la négociation n’a que trop duré, l’augmentation des salaires pour 2024 doit intervenir sans délai, et :
- Prendre effet au 1er janvier
- Tenir compte du manque à gagner des 3 dernières années par rapport à l’inflation
- Prendre en compte l’augmentation des prix prévisible pour 2024
Pour FO, l’augmentation générale des salaires doit commencer à +190€ net par mois! Il en est de même pour les traitements des agents publics !
Direction Générale et Gouvernement ont porté France travail sur les « fonds baptismaux »,
Monsieur Thibault GUILLUY s’est engagé vis-à-vis des agents en déclarant devoir « prendre soin de ceux qui prennent soin ». Aux actes, le travail doit payer.
L’augmentation générale des salaires, c’est urgent !