Le 29 février s’ouvrent les négociations salariales 2024, le nouveau Directeur Général saura-t-il répondre aux attentes du personnel pour une juste rémunération de ses compétences et qualifications ?
Pour FO il est nécessaire de tourner la page des 15 dernières années pendant lesquelles la contribution professionnelle sans faille des agents de Pôle n’a pas eu la reconnaissance méritée, ne serait-ce que par le maintien de leur pouvoir d’achat.
Les augmentations générales des deux dernières années ont été inférieures à la hausse du coût de la vie. De plus, leur date d’effet sur la fin de l’année en limite l’impact.
A la musique de Bercy « les temps sont difficiles », « l’inflation est en phase terminale », plusieurs remarques s’imposent :
- Ce ministère a pris toute sa part dans le quasi triplement des exonérations de cotisations sociales sur les 10 dernières années et divers cadeaux fiscaux aux entreprises. Alors largesses pour certains, restrictions pour d’autres, dont les agents de France travail, assurément !
- Encore chaque jour les ménages doivent faire face à des hausses de prix et de taxes notamment sur le gaz et l’électricité. Merci Bercy !
Pour FO ce sont là des choix, non une fatalité.
Choix également au sein de Pôle emploi, et maintenant de France travail, sur les procédures internes, sur la gestion par indicateurs, sur la réglementation à appliquer… Le travail se complexifie et s’alourdit un peu plus chaque jour. La transformation en cours sollicite fortement le personnel !
Pour FO, dans ce contexte :
- Les moyens doivent être donnés à France travail pour une négociation salariale digne de ce nom. L’ensemble des Organisations Syndicales présentes aux négociations le revendiquent auprès de la nouvelle Ministre du Travail (courrier ci-joint)
- Les métiers, les qualifications et compétences mises en œuvre doivent être revalorisés
- Le pouvoir d’achat des agents, bien malmené, doit être amélioré
FO revendique une augmentation générale qui débute à 190€ nets