Le gouvernement est passé en force sur sa réforme des retraites. Rien n’est réglé et une large partie de la population reste déterminée sur la revendication de son retrait. Dans la droite ligne de cette politique de casse sociale et de destruction de la fonction publique, le gouvernement continue de réduire à sa portion congrue les budgets de l’hôpital, de l’éducation, de la sécurité sociale. Ne doutons pas de sa volonté à vouloir avancer rapidement sur la privatisation de l’université, comme annoncé il y un an. Dans le même temps, la loi de programmation militaire prévoit d’élever le budget à 413 milliard d’euros (pour rappel, en comparaison, et selon le gouvernement, le budget des retraites serait en déficit projeté de 15 milliards, une paille donc !).
Par ailleurs, Pole Emploi devient France Travail à compter du 1er janvier 2024, système taillé sur mesure pour l’abaissement du coût du travail. Nous allons être contraints de suspendre, le cas échéant, tout ou partie, du revenu minimum des bénéficiaires du RSA ! Rappelons que ce revenu constitue l’assistance publique qui n’est autre qu’un droit intentionnel. Alors que les agressions dans les accueils se sont amplifiées, sans commune mesure, depuis les dernières réformes d’assurance chômage, quid de notre sécurité ? Le ministre du Travail déclare que « les heures d’activité conditionnant l’accès à l’allocation ne figureront pas dans la loi, mais dans le Contrat d’Engagements Réciproques ». Cela signifie que, seul, le conseiller portera la responsabilité d’imposer une activité de 15H à 20H par mois aux bénéficiaires du RSA. FO demeure très inquiet vis-à-vis du danger qui plane sur les conseillers dans l’exercice de leurs futures missions. La procédure prud’homale de l’un de nos camarades pour exiger le retour à l’anonymat, que nous soutenons et portons, prend une dimension bien plus importante encore. Nous considérons, en effet, que le retour à l’anonymat constitue une mesure évidente de premier niveau de protection. L’audience prud’homale s’est déroulée le 25 mai dernier. Le délibéré sera rendu le 13 juillet. Nous en discuterons à l’AG. Si pour nos dirigeants, il n’existe aucun problème à mettre à rude épreuve les agents, et ce, sans aucune contrepartie, FO s’y oppose !
Concernant les salaires, alors que l’accord régional de déroulement de carrières prend fin au 31/12/23,Alors que la Direction Générale annonçait, le 11 avril dernier, qu’il n’y avait pas d’argent, à date, pour l’augmentation générale de nos salaires et nous renvoyait sur une prochaine négociation le 5 juillet prochain. Alors que, dans le même temps, les produits de première nécessité continuent d’augmenter et dépassent aujourd’hui les 10 à 15 % d’inflation, FO considère que l’ensemble de cette situation est inacceptable ! Depuis 2021, FO revendique une augmentation générale avec un minima débutant à 150€ net par mois. Nous devons tout mettre en œuvre pour faire aboutir notre revendication !
Mes camarades, c’est bien sur le terrain revendicatif, que nous pourrons véritablement résister à tous ces programmes de casse sociale et faire aboutir nos revendications ! Plus que jamais, il est nécessaire d’adhérer et de faire adhérer les collègues à FO. Plus nous serons nombreux à nous engager dans la bagarre aux côtés de FO, plus nous seront forts ! La rentrée sociale devra, nécessairement, être tournée vers l’esprit combatif, à Pole Emploi, comme partout ailleurs !
Dès maintenant camarades, inscrivez-vous à l’ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE FO LE JEUDI 21 SEPTEMBRE2023 A SAINT GEORGES SUR LOIRE (DEPT 49) pour nous réunir en Assemblée Générale, affiner nos revendications et les conditions pour les faire aboutir. Vous êtes adhérent, le mail d’inscription à cette Assemblée Générale vous a été transmis le 15 juin. Vous êtes non adhérent et souhaitez être invité à l’Assemblé Générale, contactez dès maintenant vos représentants Force Ouvrière.
Anne-Cécile TREGRET, secrétaire FO Pôle Emploi Pays de la Loire